Hopus, la passion de la bière

Parmi les bières disponibles en exclusivité chez Colruyt, la Hopus sort du lot. Et pas seulement en raison du rituel de service dans 2 verres distincts. C'est toute l'histoire qui se cache derrière cette bière que l'on vous invite à découvrir… Suivez le guide !

“Bienvenue à la Brasserie Lefebvre!”

C’est par ces mots que Paul-Émile et Céline Lefebvre, la 6e génération de cette famille de brasseurs passionnés, nous accueillent à Quenast, en Brabant wallon. Paul-Émile nous relate les débuts de l’entreprise familiale : « À sa création en 1876, la brasserie se trouvait dans le bas du village, près de la Senne. Mais après la Première Guerre mondiale, il a fallu déménager. La carrière située dans la région connaissait en effet un bel essor, et les ouvriers étaient de grands amateurs de bière. Il a fallu agrandir, on ne parvenait plus à suivre ! »

Une gamme complète

Au fil du temps, la Brasserie Lefebvre crée plusieurs bières qui ont malheureusement aujourd’hui disparu : une Spéciale belge, un scotch… « Mais c’est véritablement à partir des années 80 que la gamme s’est étoffée pour répondre à la demande : blanche, bières fruitées ou au miel… jusqu’à la création de la Hopus. Une belle histoire ! », explique Céline en jetant un regard complice à son frère.

J'ai créé la Hopus à l'occasion de mon mariage, c'était une surprise pour ma future épouse.

Paul-Emile, maître brasseur à la Brasserie Lefebvre

bier_reportage_hopus.jpg

Coup de foudre

À l’époque, Paul-Émile est sur le point de se marier et il souhaite offrir un cadeau original à sa future épouse. Pour un maître-brasseur, quoi de plus logique que de créer… une bière tout spécialement pour l’occasion ! « C’était une surprise, un brassin secret qui devait évoquer l’histoire de la brasserie. J’ai ainsi sélectionné des variétés de houblon que mon grand-père utilisait lorsqu’il était à la tête de l’entreprise. J’en suis arrivé à associer 5 houblons rares d’Europe », raconte Paul-Émile. Il a fallu faire des essais répétés pour obtenir le résultat souhaité. « Ce fut une vraie course contre la montre, mais le jour dit, nous avons proposé cette ‘Cuvée des Mariés’ à nos invités. » Et ce fut un véritable coup de foudre…

Un nom rempli de sens

Cette nouvelle bière fait l’objet de commentaires élogieux. Paul-Émile : « Nous avons alors décidé de la commercialiser à plus grande échelle. Et il a fallu lui trouver un nom… » Céline poursuit : « Un vrai travail d’équipe ! Chacun proposait ses idées… Mais quand le nom ‘Hopus’ a été mentionné, il a fait l’unanimité. » Ce terme est la contraction de « hop » (houblon, en anglais) et de « opus » (œuvre, en latin) : une « œuvre de houblon ».

Une bière, deux verres

La Hopus se sert d’une façon particulière. « La bière claire est versée dans un verre tulipe haut et le dépôt trouble au fond de la bouteille est servi à part, dans un petit verre à levure. On goûte une première fois la bière claire, avant d’y ajouter le contenu du petit verre pour poursuivre la dégustation. Plus on ajoute de dépôt à la bière, plus elle devient amère. Chaque dégustation est donc unique, une expérience très enrichissante pour les amateurs ! »

bier_reportage_hopus_brasserie_lefebvre.jpg

Ce qu’on apprend au berceau…

On peut dire que Paul-Émile a… de la bière dans les veines. « Ah ah ! C’est tout à fait ça. J’ai été plongé dans la bière dès mon enfance. À 6 ans, je traînais déjà dans la brasserie alors que mes copains de classe jouaient aux billes. J’ai commencé à brasser dans la cuisine de la maison familiale, juste en face. Alors, quand j’ai dû choisir des études, je n’ai pas hésité longtemps ! »
bier_reportage_hopus_barbar.jpg

Le champagne de Quenast

Le bouchon à étrier est la marque de fabrique de la Brasserie Lefebvre. « La Hopus, la Barbãr et la Floreffe sont conditionnées dans une bouteille au design authentique, coiffée d’un bouchon à étrier spécialement adapté à la refermentation en bouteille. Les consommateurs adorent jouer avec ce bouchon particulier, qui émet un ‘pop’ surprenant à l’ouverture. Ce n’est pas pour rien que l’on surnomme parfois nos bières ‘le champagne de Quenast’ », explique Céline avec un grand sourire…